Prélude à la pluie {Libre}

[Tsuku]

La ruelle sombre s'étendait sous les yeux de la fillette. Sous ses pieds, les pavés grisâtres , irréguliers, perturbaient quelquefois le pas de Tsuku, qui devenait alors sacadé pendant un bref instant. Rien. Elle ne pensait à rien. De toute façon, elle ne savait que faire de sa vie. Comment lui donner un but, lorsque l'on a que 8 ans et pas de passé? Pas d'histoire, pas d'avenir. Et oui. Orpheline, ça, elle l'était. Tout comme la silhouette qui marchait derrière elle, calquant son pas sur le sien. Kyuri. Sa soeur. Sa jumelle de plus. Née de la même mère, du même père, mais totalement différentes. Ses cheveux argenté qui see balançait lanscinement au rythme du faible vent, et les siens, noirs comme la nuit, sombres comme l'ébène, qui faisaient de même. Son regard posé sur les pavés, et celui de Kyuri, porté au loin, vers un avenir joyeux qui n'existerait sûrement jamais.

A l'orphelinat, les autres enfants les évitaient. Pourquoi? Sans doute parce qu'ils les trouvaient trop... différentes. Ne parlant presque jamais, toujours scotchées l'une à l'autre. La raison? Simple, très simple. Kyuri était le seul repère fixe dans la vie de Tsuku, et c'était sûrement la même chose pour cette derniière. Elles se soutenaient mutuellement, en silence, tâchant de survivre dans cet univers hostile.

Pourtant, si elles n'avaient pas été soeurs, qui aurait pu savoir ce qui ce serait passé? Car leurs caractères étaient l'opposé parfait de l'autre. Mais, ne dit-on pas que les contraires s'attirent?

Quoi qu'il en soit, les deux fillettes d'a peine huit ans erraient, seules, dans cette ruelle déserte... Comment occuper cette journée, si monotone, si semblable aux autres? C'était la question qui trottait dans la tête de Tsuku, et qui la fit s'arrêter net. Pourquoi? Oh, juste car la jeune fille essayait d'inventer un jeu, qui serait peut être intérressant...

[Kyuri]

La ruelle ne rassurait pas vraiment Kyuri. Elle restait derrière sa soeur, Tsuku, sans pour autant s'en éloigner de trop. Se retrouver seule la rendait mal à l'aise...comme à chaque fois où elle et sa soeur était séparée. Kyu était très attachée à sa soeur, même trop. Elle n'arrivait pas à se voire sans elle. Peut être parce qu'elles étaient toujours ensemble depuis qu'elles étaient toute petite. Ce qui expliquerai ce détail. Pourtant, d'apparence, rien ne permettait de savoir que les deux fillettes s'adoraient. Tout en elles étaient diiférents...leur cheveux, leur façon de s'habiller, leur personalité. Rien ne laisserait croire qu'elle sont soeurs, même si la ressemblance est assez frappante.

L'orphelinat les avait encore plus rapprochées. Peut être n'auraient elles pas été aussi complice si elles avaient été élevées normalement, avec des parents. Mais ce n'était pas le cas, ce qui blessait profondément Kyuri. Cette blessure ne se refermerait jamais, même avec le temps qui passe, et elle en était consciente. Heureusement, Tsuko était là. C'était son pillier. Sans elle, Kyu' ne savait aps vraiment ce qu'elle deviendrait. Pourtant, Kyuri avait essayé, encore et encore, de s'intégrer dans le groupe des orphelins, mais à chaques fois, ses tentatives étaient vaines. On l'a rejettait, elle et sa soeur.

Un frisson parcouru son dos. Etait ce à cause de ses souvenirs? Nan! Le vent s'était mis à souffler, ce qui la frigorifia sur le champs. Elle baissa le regard et ne vit pas sa soeur s'arrêter. Elle se la prit de plein fouet.

Aïeuuuuh! Pourquoi tu t'es arrêter?

[Tsuku]

Aïeuuuuh! Pourquoi tu t'es arrêter?

Le cri avait fini par rompre le silence, installé depuis le début. Ce ne fut qu'en se rapellant les paroles de sa soeur qu'elle en comrpit le sens... Pourquoi? Aucune idée... Sûrement parce que, quand elle ne pensait pas à faire avancer ses pieds, l'un après l'autre, ils s'arrètaient automatiquement?

A quoi pensait-elle d'ailleurs, pour s'être arrèter de la sorte? Cela lui avait échapper... Un nouveau souvenir de perdu, d'envolé. Mais, ne dit on pas, un de perdu, dix de retrouvés? Tsuku savait au fond d'elle même que tout n'était pas juste, vrai, existant. Mais à ce moment, elle fut tenntée très fortement d'y croire, car sa pensée lui revint comme par magie. Son cerveau se reconnecta, et tout se remit à fonctionner.

La voix aigûe de sa soeur. Elle s'était arrétée. Il lui fallait répondre. Quand? maintenant, maintenant. Aller, bouge toi, pauvre larve. C'était le cri de désespoir que lançait son cerveau... Finalement, ses lèvres daignèrent bouger, et un son étouffé en sortit, bien qu'audible.

- J'ai faim...

L'instant d'après, un énorme gargouillement envahit l'espace de la ruelle...
Elle recommençat à avancer... Doucement, à son rythme, de son pas monotone. La ruelle arrivait à sa fin. Elle le savait, car de là où elle était, Tsuku entendait les bruits qui provenaient du croisement... Une grande rue, passagère... Ce qui dit, beaucoup de monde, beaucoup de marchands, beaucoup d'étalages, mais surtout... beaucoup de nourriture à vendre. A vendre... Elles n'avaient aucun sou sur elles... Mais il fallait bien survivre dans ce monde. Et les deux gamines ne se suffisaient par à elles - même...

Une seule solution, le vol... Oh, bein sûr, elles ne l'apellaient pas ainsi... Il s'agissait juste d'un "emprunt à long terme".
Elle jeta un regard à sa soeur, puis lui murmurra doucement, à travers la foule dont toutes les personnes faissaient une voire deux tête(s) de plus qu'elles...

- Prête?

[Dragonna]

Alors que Rosinette était dans sa ruelle , elle entendit du changement , deux filles différentes dans sa ruelle , enfin du changement , la dragonne entendit l'une d'elle gargouiller , Rosinette regarda dans sa reserve de nourriture , deux pommes encore très belle , c'était parfait , la dragonne vérifia que les pommes n'était pas empoisonner et alla devant les filles et tandit les deux pommes en faisant un minuscule rugissement , Rosinette avait l'espoir que l'une des deux seras sa dragonnière mais comment le faire sans les faires presser. La jeune dragonne resta sagement devant les filles , pourtant sa grande timidité lui disait de partir , mais Rosinette refusa de l'entendre , elle voulait rester coûte que coûte devant ces deux filles même si cela était très risquer.

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